Publié dans Politique

Ankoay interceptés sur la RN2 - Des oiseaux dressés par son propriétaire depuis 2023

Publié le dimanche, 19 janvier 2025

Quelques jours après l’interception de cinq oiseaux Ankoay sur la RN2, entre  Marozevo et Moramanga, transportés à bord d’un véhicule 4x4, un autre son de cloche se fait entendre sur l’affaire. En effet, des sources font savoir que les oiseaux en question sont des animaux dressés qui ne font donc nullement l’objet de trafic. 

Pour rappel, les trois passagers du véhicule ont été appréhendés par les agents du ministère de l’Environnement et du Développement Durable avec l’aide des éléments des Forces de l’ordre. Les trois individus ne seraient autres que le propriétaire des oiseaux, ainsi que son garde du corps et la compagne de ce dernier. Ils venaient de Foulpointe pour rallier la Capitale. Un aller-retour qu’ils ont l’habitude de faire à chaque période de début d’année puisque le propriétaire est à la tête d’un grand établissement hôtelier. D’où la disposition de mettre les oiseaux en cage pour faciliter leur transport jusqu’à Antananarivo.

Trafic ?

Au moment des faits, le ministère a souligné qu’il s’agit d’un cas de trafic d’espèces protégées. Pourtant, les sources précitées attestent que ces Ankoay ont déjà été dressés par son propriétaire. Ce dernier qui, d’ailleurs, n’a pas hésité à montrer les exploits de ces oiseaux domestiques à travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux sans pour autant avoir été inquiété. Une pratique souvent adoptée par des personnes fortunées dans les pays arabes comme à Dubaï ou au Qatar. 

Selon toujours les mêmes sources d’information, le seul tort du propriétaire concerné est donc d’avoir domestiqué ces oiseaux protégés qui est sans nul doute illégal. D’ailleurs, après cette opération de saisie, le MEDD a rappelé que les Ankoay ou Haliaetus vociferoïdes font partie des espèces protégées selon la loi malagasy. En revanche, l’accusation de trafic est discutable. Le propriétaire a découvert ces Ankoay  depuis le début de l’année 2023 et a décidé d’en faire des oiseaux domestiques. Il les avait emmenés partout au vu et au su de tous. Pourquoi n’a – t – il été inquiété que maintenant ?

La Rédaction 

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Editorial

  • Et l’agriculture !
    Le ministère de l’Agriculture existe-t-il encore ? Ou bien fonctionne-t-il encore ? Autrement, le ministre titulaire du portefeuille est-il encore là ? De deux ou trois choses. Un, il évite le bling-bling, les caméras et travaille discrètement et … efficacement. Deux, ou on l’ignore et il s’efface. Trois, il somnole quelque part. C’est tout juste si on connait son nom ! S’il est un département ministériel ayant une place et un rôle de tout premier plan pour ne pas le dire crucial et stratégique dans cette lutte contre la misère à laquelle le pays tout entier se trouve engagé, c’est bien le ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Tous les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, le combat numéro un de Madagasikara, ont pour fondement initial l’agriculture. Il est loin, très loin le temps où l’agriculture fut le fleuron de l’économie nationale tout comme la compagnie Air-Mad, l’image forte et la…

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